Le psychotraumatisme chez les exilés


Revue Centre Primo Levi : Mémoires N° 73

« Edito : Les blessures réfléchissent

Dis-moi qui t’a blessé, je te dirai d’où tu viens.

Dis-moi ce qui te blesse, je te dirai qui tu es.

Soigner c’est comprendre, soigner c’est apprendre.

Ce numéro de Mémoires décrit de façon très concrète le métier du Centre Primo Levi et donne le sens profond de son action et de son utilité.

L’être humain est irréductible.

Toute tentative de le réduire à un corps, pour des raisons pratiques ou idéologiques, porte atteinte à sa dignité et à son intégrité, aboutit à un moindre soin.

Son esprit peut, comme le corps, subir un choc, il peut être blessé et donc soigné.

Ce sont des soignants qui l’ont appris de ceux qui revenaient de la guerre du Vietnam.

Puis ils ont témoigné, et ils se sont battus pour faire admettre cette idée qu’il existe des blessures psychiques, qu’il existe un « psychotrauma ».

A propos d’une personne qui revient traumatisée d’une zone de conflit, on ne dit plus « un lâche » ou « un faible », on dit « un patient ».

Le soin est une science humaine et une science politique.

Le Centre Primo Levi s’inscrit dans cette lignée en se battant au quotidien contre toute tentative de simplifier, de standardiser, d’accélérer, d’exclure et donc de réduire le soin en qualité et en dignité. »

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Le psychotraumatisme chez les exilés

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