La trêve hivernale sauf pour les déboutés du droit d’asile


« La trêve hivernale, un droit pour tous… sauf pour les déboutés du droit d’asile »

« En France, en 2019, des personnes peuvent être expulsées en pleine trêve hivernale. Notre enquête nous mène dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Si les familles qui ont fait une demande d’asile sont déboutées, elles peuvent se retrouver à la rue, y compris pendant la trêve hivernale, »

« Le CADA de Pontivy gère un centre d’une centaine de places et d’autres hébergements dans des villes ou villages du département. « Quand les familles reçoivent la décision de la préfecture, on essaie de préparer leur départ mais la sortie est toujours un moment difficile », explique le directeur Hervé Corfa. Une fois le courrier de la préfecture reçu, les personnes déboutées de leur demande d’asile ont un mois pour quitter l’hébergement. S’ils se maintiennent en logement CADA, on les considère alors comme une « présence indue », un terme administratif pour signifier que leur hébergement ne doit plus être pris en charge par l’État. »

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La trêve hivernale sauf pour les déboutés du droit d’asile

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