(Src Défenseur des Droits) « L’année 2016 a connu des opérations de démantèlement de campements de migrants d’une particulière envergure, à Calais et à Paris. Ces « points de fixation », qui semblent chaque fois se reformer aussi vite qu’ils ont été évacués, apparaissent comme le symptôme de l’échec de la politique européenne d’accueil des réfugiés.
Depuis plusieurs années, le Défenseur des droits dénonce fermement l’existence des bidonvilles mais reste cependant vigilant à l’égard des modalités selon lesquelles se déroule leur démantèlement et veille à ce que de véritables solutions alternatives d’hébergement soient proposées aux exilés. »
Le premier constat du Défenseur des droits concerne le manque d’anticipation et d’informations données, dans la préparation des opérations de démantèlement et au cours de celles-ci, par les pouvoirs publics. Le Défenseur des droits déplore aussi les conditions dans lesquelles ont été effectuées les orientations des personnes en fonction d’une minorité ou d’une majorité d’apparence fondées uniquement sur des critères subjectifs. »
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